Le pétrole freiné par un indicateur chinois mais proche de son sommet de l'année
Les prix du pétrole fléchissaient mardi après la publication d'un indicateur économique décevant en Chine qui fait craindre pour la demande mondiale, mais restaient proches de leurs sommets de l'année avec les tensions sur l'approvisionnement venant de l'Opep+.
Vers 09H40 GMT (11H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perdait 0,48% à 88,57 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, reculait de quelque 0,09% à 85,47 dollars.
Plus tôt mardi, le baril de WTI a touché un nouveau plus haut depuis novembre, à 86,14 dollars, et le Brent a grimpé lundi jusqu'à 89,22 dollars le baril, son plus haut prix depuis décembre.
L'activité dans les services en Chine a progressé à un rythme moins soutenu en août, à 51,8 points contre 54,1 en juillet, dans un contexte d'essoufflement de la reprise post-Covid chez le premier importateur de pétrole au monde, selon un indice indépendant publié mardi.
La force du dollar pèse aussi sur le brut. Les achats de pétrole, libellés en dollars, sont en effet moins attractifs pour les investisseurs utilisant des devises étrangères, l'appréciation du billet vert diminuant leur pouvoir d'achat.
Mais en parallèle, "le marché attend la confirmation de l'Arabie saoudite qu'elle reconduira sa réduction unilatérale de production d'un million de barils par jour en octobre", commentent les analystes de DNB.
Le leader de facto de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), l'Arabie saoudite, avait initié cette réduction volontaire de production en juillet, suivie par la Russie.
La semaine dernière, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a assuré que les membres de l'alliance et la Russie étaient tombés d'accord sur de nouvelles réductions de production, précisant que les "principaux paramètres" seraient annoncés dans la semaine.